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Vent contraire de force 7 contre la ferme éolienne 

Credit:  Xavier Roche-Bayard 30/04/2014 lanouvellerepublique.fr ~~

[The South Touraine Environmental Association doesn’t want to see wind turbines erected around Loches.]

Les éoliennes n’ont pas le vent en poupe auprès de l’Association environnementale sud-Touraine (AEST). Depuis sept ans, l’association étudie cette technologie et les impacts de ces aérogénérateurs industriels d’électricité sur les régions où ils ont été implantés. On aurait pu penser l’association environnementale en faveur de cette production énergétique alternative. C’est le contraire. Elle vient d’adresser une lettre ouverte aux élus du sud de la Touraine pour les informer « des impacts destructeurs des installations privées d’éoliennes industrielles ».

1. Les éoliennes sources de pollution ? Selon l’AEST, avec des vents inférieurs à 12 km/h ou supérieurs à 85 km/h, en période de froid intense et de chaleur, les éoliennes sont à l’arrêt. La non-production d’énergie verte deviendrait alors polluante : « Des centrales à flamme, gaz, charbon, ou fioul relâchant du CO2 doivent prendre le relais pour assurer la régularité de la distribution », indique l’AEST.

2. Jamais à plein régime ? Une éolienne annoncée de 2 ou 3 mégawatts de puissance ne fournirait que 18 à 22 % de son potentiel annuel. Cela risquerait d’être le cas dans le Lochois, avec un département qui se situe dans l’échelle des vents à 2 sur 7, soit une moyenne de 50 jours de vent à l’intensité variable.

3. Quel impact localement ? L’association ajoute à la liste des griefs les impacts locaux : l’aspect visuel dans une région qui mise sur le tourisme vert, et la dépréciation des biens immobiliers situés près d’un parc éolien estimés de 10 % à 40 %.

4. Aucun intérêt public ? « Les gens sont restés avec l’idée que la production d’énergie est toujours étatique, qu’elle est gérée par EDF. Ils confondent enquête publique et intérêt public, alors qu’il s’agit d’intérêts privés, d’investisseurs privés. Il faut démystifier cela », avance Michel Bernard, président d’AEST.

5. A qui profite le vent ? Une société qui implante une éolienne paie la location de terres entre 3.500 à 6.000 € par an et par éolienne. Pour un propriétaire foncier, l’affaire apparaît juteuse. Tout comme pour les collectivités locales. Pour quatre éoliennes de 2,5 mégawatts, ce serait 72.100 € par an de retombées fiscales dont 20 % pour la commune (14.220 €), 50 % pour la communauté de communes (36.500 €) et 30 % pour le Département (21.630 euros).

6. Un seul gagnant dans l’affaire ? Selon l’AEST, seul l’exploitant tire réellement profit de cette exploitation. Il est attiré par les aides d’État au développement des énergies renouvelables, des dispositions fiscales avantageuses, et l’assurance du rachat de cette production électrique (à 9,14 centimes d’euros par kWh en 2014, pour 1,37 centime d’euros pour une source traditionnelle). « Le coût d’une éolienne est d’environ 3 millions d’euros générant un chiffre d’affaires de 350.000 € par an. C’est une opération spéculative », avertit l’association. Elle met en balance les factures d’électricité des contribuables qui ont augmenté de 20 % en trois ans. Une des raisons en serait ce tarif de rachat élevé, auquel participe chaque consommateur à travers la contribution au service public de l’électricité (CSPE), visible au dos de la facture.

7. Que deviennent les éoliennes ? C’est la question qui peut se poser au bout des 15 à 20 ans d’activité, leur durée de vie estimée, et une fois les subventions publiques finies ? Qui les démonte, et à quel coût ? « La loi oblige le promoteur à provisionner 50.000 € pour le démantèlement d’une éolienne. Or, un devis datant de 2008 pour une éolienne de 3 MW prévoit un coût de 900.000 €. Qui va payer la différence ? Le propriétaire du terrain qui loue au promoteur ? », s’interroge l’association. Elle cite le nombre de 14.000 éoliennes abandonnées ainsi aux États-Unis.

Repères

Le projet de ferme éolienne du Bois-Bodin a présenté trois demandes de permis de construire en vue de l’implantation de cinq éoliennes à Vou et à La Chapelle-Blanche-Saint-Martin, le 20 avril 2011. Trois sont prévues sur La Chapelle-Blanche, deux sur Vou. Le constructeur est la société Volkswind.

Enquête publique. Elle se déroulera de 5 mai au 10 juin. Les demandes de permis de construire avaient été rejetées par la préfecture d’Indre-et-Loire. La société avait porté l’affaire en justice, pour ne pas avoir eu communication des motifs justifiant ce rejet de la part du préfet de région (NDLR : c’est lui qui délivre l’autorisation d’exploiter). Elle a alors demandé et obtenu l’annulation de cette décision.

Plutôt contre. Depuis l’annonce de ce projet, les élus du Ligueillois se sont positionnés contre, que ce soit au sein de la communauté de commune que des conseils municipaux. Qu’en sera-t-il avec les nouvelles équipes en place ? À La Chapelle-Blanche, le nouveau maire Martine Tartarin indique que le conseil ne s’est pas encore prononcé sur le sujet. « Les arguments développés précédemment sont toujours valables. Il se pose beaucoup de questions, sur leur visibilité, leur rentabilité… », dit le maire, à titre personnel. Elle s’interroge sur le réel apport énergétique de ces fermes éoliennes « disséminées un peu partout » dans les campagnes.

Nouans pour. Dans le canton de Montrésor, en septembre dernier, le conseil municipal de Nouans-les-Fontaines a accepté le dépôt du permis de construire de la société Eole-Res pour la création d’un parc de six éoliennes.

Source:  Xavier Roche-Bayard 30/04/2014 lanouvellerepublique.fr

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